« Toi, tu me fais de l’électricité,

Publié le par Agnès

Devinette : Nous sommes inodores, invisibles, nous n’avons  pas de saveur mais nous mettons en dangers la santé de plusieurs fonctionnaires de la Ville de Paris depuis le mois de juillet. Qui sommes nous ?,

 Ne cherchez pas, vous y êtes : Nous sommes les ondes électromagnétiques diffusées par les bornes WIFI installées par la municipalité dans un grand nombre de lieux publics (jardins, bibliothèques, mairies et depuis peu piscines…)

 Maux de tête, vertiges, nausées, douleurs oculaires et musculaires sont désormais le quotidien des agents des bibliothèques Vandamme et Italie sans que quiconque ne s’émeuve. Les bibliothèques Musset et Faidherbe s’interrogent.

 Le maire, nouvel écolo convaincu, (du moins l’affirme-il dans son programme de campagne), n’a-t-il pas suivi le Grenelle de l’environnement ? Ne sait-il pas que le CRIIREM (Centre de recherche indépendant sur les rayonnements électromagnétiques) a exigé, dans le cadre du principe de précaution, l’application sans délais des 5 mesures suivantes :

Déconseiller l’usage du téléphone mobile pour les moins de 15 ans

Pas de WIFI dans les écoles, les collèges, les lycées

Limiter le rayonnement des antennes relais à 0,6V/m

Appliquer les servitudes légales en matière de lignes THT

Moratoire sur le WIMAX et promotion du Ultra Haut Débit par fibre optique ?

Alors vraiment, pourquoi se poser la question de l’innocuité des bornes WIFI quand cette technologie terriblement contemporaine satisferait les jeunes urbains nomades et ferait de Paris le modèle de toute modernité ?

Pourtant d’autres pays européens se sont posés la question apportant des réponses aux antipodes des choix parisiens. L’Allemagne n’installera pas, en vertu du principe de précaution, de bornes WIFI dans les lieux publics, mais au regard de l’équipe municipale, nos voisins ne sont pas vraiment dans le « moove » puisqu’ils refusent également le travail dominical…

L’Angleterre, suivant le même principe, retire dans de nombreuses écoles les bornes déjà en place.

Le Canada a choisi la fibre optique pour équiper plusieurs universités.

Cela valait-il la peine d’investir deux millions d’euros auquel il convient d’ajouter 500 000 euros de maintenance annuelle pour mettre en place ces bornes, alors qu’il n’existait aucune carence de service de ce type sur le territoire parisien.

 Le libre arbitre étant une valeur essentielle au SUPAP, n’hésitez pas à consulter les sites suivants pour vous faire votre propre opinion :

www.santepublique-editions.fr

www.generation-nt.com

www.afsse.fr

www.icnirp

CRIIREM. SUPELEC

CRIIRAR (contact@criirad.org)

Vous pouvez également utiliser les mots clefs DANGER et WIFI pour plus de d’informations.

Conclure

Vous remarquerez rapidement que les rapports proWIFI qui établissent une absence de preuves démontrant un risque ou attestant une pathologie liée à l’exposition aux radiofréquences GSM, concluent tous, après des développements destinés à rassurer les foules, par des mesures de précaution telles qu’«il serait judicieux :

de placer les bornes en hauteur

d’éviter une proximité immédiate

de ne pas placer un poste de travail dans un rayon de moins de 2,5 m

et surtout en cas d’impossibilité, s’assurer que l’exposition est ponctuelle et temporaire. »

La ville, en installant dans les bibliothèques ces bornes, a totalement ignoré ces précautions et les problèmes sanitaires qui pouvaient en découler pour ses propres agents.

Le SUPAP mettra en point central des prochains CHS ce dossier de santé publique.

Ses élues CHS demande un moratoire immédiat et que toutes nouvelles installations de bornes se fassent en lien avec les personnels.

Publié dans wifi

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S
La situation devient très préoccupante <br /> Les bornes Wifi ont été débranchées à Faidherbe et Lancry après que des personnels aient éxercés leur droit de retrait, ou menacés de le faire.<br /> Il faut savoir que pour première réaction a été le mépris, suivi de menaces. Ces réactions provenant de personnes qui s\\\'occupe certe de Wifi, mais qui n\\\'ont aucune légitimité pour le faire.<br /> Les choses ont été remises en place. Le refus de débrancher les bornes à Italie et Vandamme ont amenés cinq personnes d\\\'Italie a exercer leur droit de retrait. Quatre personnes de Vandamme devraient suivre dans les prochains jours.<br /> La DAC joue la crise comme à son habitude. La santé de ses personnels ne la concerne visiblement pas. On \\\'a connue plus zelée lorsqu\\\'il a fallu faire des actions qui vont contre l\\\'interrêt des personnels (réforme statutaires, effectifs, dimanche, vaugirard etc)<br /> On attent le suite.<br /> L\\\'objectif immédiat reste bien entendu l\\\'arrêt du Wifi à Vandamme et Italie
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