MYSTERE A LA VILLE DE PARIS

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4 ASSISTANTS DE BIBLIOTHEQUES ONT DISPARU !

On a retrouvé les coupables : les économies de bouts de chandelles !

A la crise économique, la Ville de Paris répond donc par des économies de bout de chandelle, qui touchent le plus durement les agents déjà les moins reconnus.

La seule solution envisagée est la suppression des postes ou, plus subtil, leur disparition et leur transformation. Nous en avons encore la preuve.

Le résultat du dernier concours réservé d’assistant des bibliothèques vient de tomber. Sur les 60 postes prévus, la municipalité n’en pourvoit que 56.

4 agents ont disparu de la liste !!!

La décision politique était pourtant claire et la délibération précise : le corps d’ AAB se transformant, des concours réservés sur 5 ans devaient permettre le passage d’un certain nombre d’agents dans le nouveau corps d’assistant de bibliothèque.

La ville avait déjà tenté de réduire le nombre de promus (50 reçus en place des 60 annoncés à l’origine, il y a 2 ans). Nous avions pu rétablir l’équilibre en exigeant qu’au recrutement suivant 70 postes soient ouverts.

Aujourd’hui, nos 4 collègues n’ont pas cette possibilité… Cette année avait lieu le dernier concours réservé.

Seront ils condamnés à rester AAB ?

Cette décision n’est pas un hasard, elle s’inscrit dans une politique de rigueur exigée par le Maire dont nous commençons à sentir dans les services la mise en place agressive : 9 postes supprimés à la Bibliothèque Vaugirard, des travailleurs handicapés dont les postes ont failli ne pas être pérennisés (après notre intervention, ils seront finalement titularisés), 35 postes de catégorie C figurant pourtant au budget ne seront pas pourvus. Même chose pour les postes de catégorie A et B.

Ces décisions ne font que renforcer le ressentiment des agents face au peu de respect qu’on leur porte et au mépris que l’administration affiche (Dossier des « lundi » de pâques et pentecôte, Vaugirard, Yourcenar, V-Smart…).

Le Maire n’a qu’un objectif : poursuivre sa politique à destination de certains parisiens même si cela entraîne la dégradation des conditions de travail de ses employés.

Peu importe s’il bafoue ainsi les décisions de son propre conseil municipal. Ne pas respecter ses engagements, lorsqu’il s’agit des travailleurs de la Ville, ne lui a jamais posé de cas de conscience !

A moins qu’il n’y ai un agent provocateur infiltré dans l’administration parisienne pour mettre à mal les relations harmonieuses de la Ville de Paris et des personnels de la culture ?

Nous demanderons bien évidement à la DAC l’intégration dans le corps d’assistant de nos 4 collègues disparus, lors de notre réunion avec l’administration dans le cadre du préavis de grève pour la bibliothèque « Yourcenar ».

Le SUPAP-FSU demande plus que jamais le passage de tous les AAB sur des postes d’assistant de bibliothèque avec l’ouverture de concours.

Continuons le boycott des amendes dans les bibliothèques pour marquer notre mécontentement. initiée par la CFDT, la CGT, FO, l’UNSA et le SUPAP-FSU, cette action, déjà très suivie, génère une perte de revenu déjà importante pour la Mairie.

Si le Maire doit vraiment équilibrer son budget, nous lui suggérons d’agir sur l’abondance des services de communication (chargés de mission pléthoriques affiches à foison et brochures très luxueuses) plutôt que réduire la quantité d’agents directement au service des parisiens, de tous les parisiens !

Il peut également faire des économies en supprimant le Wifi dans les bâtiments municipaux, dont le montant annuel de 500 000 euros, a déjà coûté aux finances publiques parisiennes 4 millions d’euros (eh ! oui 26 millions de nouveaux francs !) pour quelques centaines d’utilisateurs journaliers, soit 0,10% seulement des parisiens.

Nous allons contacter les autres syndicats de la DAC, pour mettre en place des actions (un CTP est notamment programmé le mercredi 6 mai).

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