Retraites: Manifestation du samedi 16 octobre

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SAMEDI 16 OCTOBRE

 

Manifestation pour les retraites

 

POUR REJOINDRE LE CORTEGE DU SUPAP-FSU

Rendez vous à 14 heures 30 sous le ballon de la FSU 93

 

 

 

Parcours de la manifestation

République – Bastille - Nation 

 

 

L'Assemblée Générale  des agents de la Ville de Paris , soutenue par l'intersyndicale (CGT/FO/SUPAP-FSU/SUDCT/UNSA) a voté la poursuite de la grève le jeudi 14 octobre. Elle appelle l'ensemble des agents à se mobiliser dans leur établissement, à se réunir , à participer à l'AG de jeudi, Salle Croizat à la Bourse du Travail.

Les personnels de la Direction des Affaires Culturelles et particulièrement  ceux des bibliothèques se mobilisent. Pour étendre le mouvement de grève reconductible il est proposé que dans chaque établissement les personnels fassent chaque jour si ils ne peuvent faire plus, 55 minutes de grève ensemble.

C'est la force du mouvement qui seule pourra faire reculer le gouvernement.

Samedi sera une nouvelle journée de mobilisation et de manifestation nationale .

Voir aussi notre rubrique retraites: http://dacsupap.over-blog.org/categorie-11379582.html

Jeudi 14 (préavis de Grève déposé)

 

Assemblée Générale des agents de la Ville de Paris

9h Salle Ambroise Croizat

3, rue du château d’eau, Métro République

 

Mercredi 13, Rassemblement

16h devant l’Hôtel de Ville

Samedi 16, Manifestation

14h30 à République

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T
<br /> <br /> bravo pour votre effort et bonne continuation<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Depuis quelques semaines, le débat sur le comptage des manifestants est très vif. A Marseille, par exemple, la manifestation de mardi aurait réuni 24.500 personnes selon la police… et presque dix<br /> fois plus, 230.000 personnes, selon les syndicats. Qui dit vrai et qui est dans l’erreur ? Nous avons voulu connaître la réalité des chiffres et avons fait appel, mardi, à une entreprise<br /> espagnole indépendante baptisée Lynce-ExactCrowd et spécialisée dans le comptage des manifestants.<br /> <br /> <br /> Parmi ses clients, elle compte les plus grands médias espagnols, et notamment l’agence EFE, équivalent de l’agence française AFP. La méthode, « rigoureusement scientifique »,<br /> selon la société, se base sur un logiciel développé il y a deux ans par une équipe d’ingénieurs, qui comptabilise les manifestants un à un à partir de photographies en hauteur. Leurs résultats<br /> sont systématiquement très éloignés des chiffres avancés par les organisateurs, quel que soit le type de manifestation.<br /> <br /> <br /> « Ça relève de la science-fiction ! »<br /> <br /> <br /> Ainsi, tard dans la nuit de mardi, après avoir photographié et filmé la manifestation à Paris sous tous ses angles, Lynce-ExactCrowd a délivré ses chiffres à France-Soir :<br /> « Nous avons mesuré un total de 73.027 personnes, avec une correction éventuelle à la hausse de 10 %, soit un total de 80.330 personnes. » Des chiffres chocs, bien<br /> différents de ceux des organisateurs qui ont compté 330.000 personnes ! La police, elle, a estimé la foule à 89.000 personnes.<br /> <br /> <br /> Comment peut-on imaginer un tel écart ? Juan-Manuel Gutierrez, fondateur et directeur de l’entreprise, est cinglant. « Les médias ne remettent jamais en cause les chiffres et les<br /> méthodes de comptage. Quand on entend « un million de manifestants dans les rues ! », ce chiffre nous paraît banal et est repris dans tous les journaux, mais il relève de<br /> la science-fiction ! Nous sommes en total décalage avec la réalité, qui du coup paraît bien fade. Mais en tant que scientifique, ce qui m’intéresse, ce ne sont pas les motifs d’une<br /> manifestation, son succès ou son échec. C’est le nombre réel de participants. »<br /> <br /> <br /> Photographes postés en altitude<br /> <br /> <br /> Alors, comment cette entreprise espagnole a-t-elle obtenu ces statistiques ? Récit d’une journée trépidante aux côtés de l’équipe Lynce-ExactCrowd.<br /> Il est midi passé de quelques minutes en ce mardi ensoleillé. Sur la place de la Bastille, à Paris, Juan-Manuel Gutierrez a rassemblé son équipe. Il travaille souvent avec des ballons aériens<br /> pour les prises de vue des manifestants, mais aujourd’hui, des rafales de vent en altitude, confirmées par les bulletins météo, empêchent de faire voler le ballon. Il va donc disposer plusieurs<br /> photographes en hauteur dans des immeubles le long du cortège. Dans un peu moins de deux heures, les manifestants démarreront à Montparnasse. « Il va falloir que les photos soient d’une<br /> netteté absolue, afin que nous puissions ensuite zoomer et voir chaque manifestant. C’est parti. » Chaque photographe enfourche son scooter et file vers son poste.<br /> <br /> <br /> Plus de mille photos<br /> <br /> <br /> Il est 13 h 50 en haut de la tour Montparnasse. Thomas, l’un des photographes, commence à shooter sans relâche la foule à ses pieds, sous les regards curieux de touristes venus profiter<br /> de la vue. Petit à petit, la foule se déploie sur le boulevard Montparnasse pour le premier cortège et dans la rue de Rennes pour le second. Très précis, il prend à chaque photo un repère puis<br /> décale son objectif de quelques centimètres afin d’obtenir un panoramique. Il ne le sait pas encore, mais il ne va pas s’arrêter avant 16 h 48, heure à laquelle les derniers participants quittent<br /> le point de départ de la manifestation. Pendant ce temps-là, au sommet de l’Institut du monde arabe, Julien, autre photographe, patiente sur la terrasse. A 15 h 15, la tête de l’un des<br /> cortèges apparaît sur le boulevard Saint-Germain. C’est parti pour trois heures de photos non stop de la foule sur le pont de Sully. Mais il y a aussi la vidéo. A l’arrivée à Bastille,<br /> Juan-Manuel Gutierrez filme et prend lui aussi des photos.<br /> <br /> <br /> La manifestation n’est pas encore terminée, mais on entend déjà résonner la voix d’un leader syndical dans la foule : « Nous sommes plus nombreux que la dernière fois, c’est une<br /> victoire ! Nous avons été 3,5 millions en France, et 330.000 à Paris ! » La foule rugit.<br /> <br /> <br /> Cinq heures d’analyse<br /> <br /> <br /> 20 h 05, la seconde équipe de Lynce prend le relais dans une chambre d’hôtel parisienne. Trois ingénieurs, ainsi que Gutierrez, s’attaquent à la seconde partie du dispositif :<br /> l’analyse. Il y a plus de mille photos à examiner, détailler, accoler. Le logiciel est lancé. Sur chaque photo, l’algorithme numérote chaque manifestant, avec un nombre allant de 1 à N. Les<br /> chiffres prennent forme, les heures passent. Il est plus de 1 heures du matin quand l’équipe tape son rapport final : « Dans le premier cortège passé par la rue de Rennes, il y a eu un<br /> total de 32.038 personnes.<br /> <br /> <br /> Dans le second cortège passé par le boulevard Montparnasse, il y a eu un total de 40.989 personnes. La densité moyenne a été de 0,318 personne par mètre carré. Au final, nous obtenons un total de<br /> 73.027 personnes, avec une correction éventuelle à la hausse de 10 % – marge d’erreur –, soit 80.330 personnes. » 80.330 personnes au lieu des 330.000 annoncés par les syndicats. Un<br /> chiffre choc, qui pourrait faire parler.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Une dépêche de l'AFP.<br /> <br /> <br /> Des révolutionaires au Sénat !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> PARIS - Préavis de grève reconductible du syndicat des fonctionnaires du Sénat<br /> <br /> <br /> <br /> Un préavis de grève a été déposé jeudi par le syndicat des fonctionnaires du Sénat, pour le 19 octobre, reconductible, afin de protester contre l'interdiction de manifester à l'intérieur du Sénat<br /> et contre une réforme interne, a annoncé le syndicat.<br /> <br /> Ce préavis de grève a été voté lors d'une assemblée générale du personnel, a précisé Richard Salvador, le président du syndicat qui revendique 632 adhérents sur 1.200 fonctionnaires.  Selon<br /> M. Salvador, il n'y a jamais eu de grève au Sénat depuis sa création.<br /> <br /> "Les questeurs ont publié hier un arrêté qui interdit de manifester dans le Sénat et ses dépendances, cet arrêté est une honte pour la démocratie, il faut le<br /> retirer", a déclaré M. Salvador. Le personnel proteste également contre une réforme des services engagée par le président UMP du Sénat, Gérard Larcher et le bureau du Sénat. Une réunion<br /> est prévue lundi entre la direction du Sénat et les représentants du personnel pour examiner quelque 230 amendements déposés par ces derniers sur ce projet, a encore indiqué M. Salvador.<br /> <br /> "On veut nous faire travailler plus pour gagner moins, nous ne sommes pas d'accord, ils veulent raboter sur tout, nous payer moins, il s'agit d'une réforme<br /> chargée de contraintes, à aucun moment le bien-être au travail du personnel n'est pris en compte", a-t-il ajouté. Selon des participants,<br /> l'assemblée générale du personnel a regroupé près de 300 personnes dans la salle Clémenceau.<br /> <br /> En juin deux rassemblements de protestation contre cette réforme ont eu lieu dans la cour d'honneur du Palais du Luxembourg. Ce genre d'action est extrêmement rare au Sénat. Pour répondre aux<br /> critiques récurrentes sur le train de vie du Sénat, Gérard Larcher a engagé une réforme interne qui ramène de 21 à 14 le nombre des directions du Sénat et qui prévoit de mutualiser des services,<br /> de<br /> développer la mobilité du personnel et des dispositions sur le temps de travail.<br /> <br /> Il a mis en place des groupes de travail et ouvert une concertation avec les syndicats.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Voir aussi sur le site de la CGT des Affaires Culturelles<br /> <br /> <br /> http://daccgtculture.over-blog.com/<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> 09h15 le neuf-quinze<br /> Retraites : l'axiome secret de Thomas Legrand<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> On peut le prendre par n'importe quel bout : la succès de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites représente d'abord un très grave risque pour<br /> les socialistes. C'était le thème de l'édito de Thomas Legrand, retour de grève, sur France<br /> Inter. Je résume la pensée legrandienne : plus longtemps durera la grève reconductible, plus le PS se trouvera embarqué dans un mouvement qu'il ne maitrise pas, environné par les<br /> "ultras", cerné par les "surenchères", avec le risque de devoir, ensuite, au pouvoir, assumer un grand écart entre<br /> ce mouvement et une politique décevante, forcément décevante.<br /> C'est un  paradoxe intéressant, entièrement dicté par un axiome secret, accepté par la quasi-totalité des éditorialistes français : la réforme du gouvernement<br /> est la seule imaginable, les socialistes et les syndicalistes le savent bien, et souhaitent secrètement son adoption. Bravo ! Il faut encourager les éditorialistes en surpoids de<br /> lucidité. Il faut donc pousser jusqu'au bout les conséquences de l'axiome de Legrand. Révélons-le donc : le succès de cette mobilisation est  un risque considérable pour les<br /> syndicats, entraînés dans l'impasse par leur base, et une jeunesse, également irresponsables.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A cet égard, l'entrée des lycéens dans le mouvement est particulièrement préoccupante pour eux. Si Ségolène Royal, qui a compris le danger, appelle les jeunes à manifester, c'est évidemment<br /> dans le but, faisant fonction d'épouvantail, de les faire rentrer dans les lycées. Et si tous les lemmings de l'exécutif la traitent d'irresponsable, c'est au contraire dans le dessein inavoué<br /> de radicaliser la jeunesse.<br /> <br /> <br /> Car plus le mouvement sera puissant, plus éclatant sera le triomphe final du gouvernement. L'essouflement des grèves en fin de semaine, qui permettrait l'adoption de la loi,<br /> serait une défaite pour lui, la bataille de l'opinion (l'essentielle) étant d'ores et déjà perdue. A l'inverse, plus longue sera la pénurie d'essence, plus on s'entre-tuera dans les files<br /> d'attente aux stations-service, plus durs seront les blocages des lycées, plus sa victoire finale (qui ne fait aucun doute, puisqu'il-ne-reculera-pas) apparaitra éclatante à l'électorat de<br /> droite. A cet égard, on notera le machiavelisme du pouvoir, qui agite le spectre de la suppression de l'ISF à quelques heures des manifestations, dans le but évident de les faire grossir<br /> encore.<br /> <br /> <br /> Daniel Schneidermann<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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